La colère est un sentiment intense, surtout lorsqu’un enfant en fait l’expérience. Qu’il se dispute à propos d’un jouet avec un frère ou une sœur ou qu’il n’obtienne pas quelque chose qu’il voulait, un enfant furieux peut devenir incontrôlable n’importe où : au parc, lors d’une course Target ou pendant la récréation à l’école. Et entendre que votre fils ou votre fille a frappé, poussé ou mordu quelqu’un d’autre peut vous laisser embarrassé et même un peu effrayé.
« Lorsqu’un enfant est agressif, il n’est généralement pas en mesure de vraiment écouter, traiter ou raisonner », explique le pédiatre Dr Kelly Fradin, auteur de Parentalité avancée : conseils pour aider les enfants à travers les diagnostics, les différences et les défis de santé mentale. « Ils sont très contrariés et concentrés sur ce qu’ils veulent. »
Comment un parent peut-il amener son enfant à changer d’orientation et à se calmer ? Nous examinerons ce que les parents peuvent faire pour désamorcer une situation difficile sur le moment et comment les explosions d’agressivité peuvent être tempérées au fil du temps.
Aller à la racine du comportement
Pour découvrir ce qui pousse un enfant à être agressif, Fradin recommande d’utiliser l’acronyme HALT. La prochaine fois que votre enfant passe à l’acte, demandez-vous s’il :
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Affamé: Votre enfant a peut-être soif ou a besoin d’une collation.
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En colère: Anticipez tout comportement qui pourrait amener votre enfant à se déchaîner.
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Solitaire: Votre enfant a peut-être besoin d’une attention supplémentaire.
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Fatigué: Assurez-vous qu’ils dorment suffisamment.
«Même si un enfant n’est pas vraiment seul, il peut avoir besoin de plus d’attention individuelle de la part de ses parents et parfois se comporter mal pour attirer cette attention», explique Fradin. « Un moment de qualité pendant lequel vous prêtez attention à votre enfant et n’est pas distrait par la préparation des repas ou par un téléphone peut vous aider. »
Donnez-leur le temps et l’espace dont ils ont besoin, mais n’appelez pas cela un temps mort
Lorsqu’un enfant agit de manière agressive, il peut se faire du mal ou faire du mal à autrui. Ils ont besoin de temps et d’espace pour réguler leurs sentiments. Bien que l’on puisse être prompt à appeler cela un temps mort, parfois mettre cette étiquette dessus ou en parler peut faire plus de mal que de bien, car cela peut attirer davantage d’attention (positive et négative) sur le comportement agressif, qu’ils auraient pu vouloir tous. le long de. Parler des choses peut également être plus que ce qu’ils peuvent gérer pour le moment.
« Parfois, les enfants se comportent mal parce qu’ils sont trop stimulés, alors parler d’eux, leur parler, être avec eux et interagir avec eux peut être plus que ce qu’ils peuvent gérer à ce moment-là », explique Fradin. « Vous devez donc connaître votre enfant et ce dont il a besoin.
Une façon de calmer votre enfant est de donner l’exemple et de vous calmer. J’ai découvert que demander calmement à mon enfant de prendre une profonde inspiration avec moi nous aide à nous mettre tous les deux dans le bon espace libre pour écouter et travailler ensemble. Ensuite, pendant qu’ils se détendent, prenez un moment pour vérifier si quelqu’un d’autre aurait pu être la cible de la crise de colère. Non seulement c’est la bonne chose à faire, mais cela montre à votre enfant comment faire preuve de bienveillance et d’empathie.
Revivez le moment avec votre enfant
Comme indiqué ci-dessus, il n’est peut-être pas productif pour un parent de parler à son enfant lors d’une crise d’agressivité. Si votre enfant est assez vieux pour comprendre ses actions et a eu l’occasion de se calmer, c’est une bonne idée de revenir sur l’incident et de discuter des raisons pour lesquelles son comportement était problématique. Cela aide le parent et l’enfant à travailler ensemble pour créer un plan de match.
« Posez des questions telles que : « Que pouvons-nous faire différemment la prochaine fois ? Comment puis-je vous aider la prochaine fois que vous serez bouleversé ? Quelle meilleure stratégie pouvons-nous adopter ? », déclare Fradin.
Ne renforcez pas le comportement
Lorsqu’un enfant agit de manière agressive, un parent peut involontairement renforcer ce comportement. Par exemple : un enfant frappe ou mord quelqu’un d’autre parce qu’il veut un jouet, et vous donnez le jouet à l’enfant qui passe à l’acte pour l’apaiser. Ils se souviendront qu’être agressif était une stratégie efficace, ce qui leur donne une raison de réessayer.
« Vous voulez éviter de fournir des commentaires positifs après avoir affiché un comportement que vous n’aimez pas », explique Fradin. «Des parents ont mis le jouet en pause. Ils diront : « Si vous ne parvenez pas tous les deux à comprendre comment bien jouer avec ça, nous le rangerons simplement. »
C’est bien de parler à quelqu’un
Les parents recherchent souvent l’aide d’un professionnel en dernier recours, mais Fradin encourage les parents à obtenir de l’aide le plus tôt possible. Cela peut aider à apporter une perspective différente et à apporter un soutien émotionnel et un réconfort aux parents.
« Prendre le temps de faire une évaluation est un outil important », explique Fradin. « Un enfant peut avoir une neurodiversité sous-jacente, un TDAH sous-jacent ou une déficience développementale sous-jacente. Différentes stratégies pourraient être les meilleures pour un enfant individuel.