Mercredi, dans ce qui semblait être une victoire modeste pour l’administration Biden, un juge fédéral a autorisé l’expiration d’une ordonnance d’interdiction temporaire contre le nouveau plan d’exonération des prêts étudiants. Cette décision permettrait à l’administration de finaliser la règle, apportant potentiellement un soulagement à des dizaines de millions d’Américains accablés par la dette étudiante, quelques semaines seulement avant les élections de novembre.
Cette nouvelle prometteuse a été de courte durée : jeudi, un juge de district américain de St Louis a une fois de plus bloqué temporairement le plan d’exonération des prêts étudiants. Voici ce qu’il faut savoir sur cet obstacle et sur le chemin incertain à suivre pour l’annulation des prêts étudiants.
Ce que cette nouvelle signifie pour vous
Le coup de fouet juridique actuel découle d’un procès intenté en septembre par sept États dirigés par les républicains pour mettre fin à la nouvelle règle d’exonération des prêts étudiants de l’administration Biden. En allant encore plus loin, cette règle était une tentative de contourner la décision précédente de la Cour suprême contre le projet de Biden. original plan radical d’annulation des prêts étudiants.
Mercredi, un juge fédéral de Géorgie a décidé qu’une ordonnance d’interdiction temporaire, qui avait interrompu le programme, devait expirer. L’expiration de l’ordonnance d’interdiction marque une avancée prometteuse pour le programme, qui vise à fournir un allégement de la dette plus restreint et plus ciblé que son prédécesseur.
Jeudi, le tribunal du Missouri est intervenu pour suspendre le programme avant qu’il n’entre en vigueur. Le juge basé à Saint-Louis a émis une injonction préliminaire bloquant « l’annulation massive » des prêts étudiants et annulant le principal ou les intérêts dans le cadre du plan, en attendant l’issue de ce procès mené par les républicains.
Sans ces obstacles, la décision de mercredi permettrait à l’administration Biden-Harris d’aller de l’avant avec un allègement de la dette à l’approche des élections de novembre. Le plan proposé offre un allégement partiel ou total de la dette aux emprunteurs dans les circonstances suivantes :
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Les emprunteurs qui doivent plus qu’au début du remboursement
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Ceux qui ont inscrit le remboursement sur leur premier cycle prêts au plus tard le 1er juillet 2005
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Ceux qui ont inscrit le remboursement sur leur diplômé prêts au plus tard le 1er juillet 2000
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Les personnes qui sont déjà éligibles à l’exonération de leur prêt étudiant dans le cadre de l’un des programmes gouvernementaux existants, mais qui n’ont tout simplement pas encore fait de demande.
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Étudiants issus de programmes à « faible valeur financière »
En résumé : le chemin à parcourir reste incertain. La nouvelle de mercredi représente une étape vers une remise limitée des prêts, mais comme toujours, l’administration est confrontée à un paysage juridique complexe. Les semaines à venir détermineront probablement si cette nouvelle approche plus ciblée peut résister à l’examen minutieux des tribunaux et apporter l’allégement promis aux emprunteurs étudiants.
Cet article a été initialement publié le 3 octobre 2024 et mis à jour le 4 octobre pour refléter la dernière décision.