De l’avis du groupe Vivant, la DG a atteint un niveau d’endettement dangereux. Leurs énormes dettes sont le résultat d’années de politique de dépenses incontrôlée.
Selon Vivant, le fardeau de la dette dépasse le milliard d’euros et la DG du gouvernement envisage de demander l’approbation des députés pour doubler le plafond de la dette à 2 milliards d’euros dans le cadre de l’adoption du budget 2025 au Parlement.
« Une dette de cette ampleur est irresponsable et nous la rejetons fermement », soulignent les quatre députés de Vivant Michael Balter, Alain Mertes, Diana Stiel et Elena Peters. Dans une proposition d’amendement qu’ils ont élaborée, ils proposent un plafond d’endettement qui limite le montant maximum de la dette à 1,2 milliard d’euros.
Dans le même temps, la DG du gouvernement devrait être obligée de réduire progressivement la dette. « C’est le seul moyen de garantir une gestion budgétaire durable à long terme et de donner aux futurs gouvernements une marge de manœuvre sans contracter de nouvelles dettes. »
Selon Vivant, ce n’est pas seulement la dette elle-même qui pose problème, mais aussi les charges qui en résultent, notamment le paiement des intérêts. Ces intérêts devraient être payés sans condition, car sans eux, l’État ne recevrait plus de nouveaux prêts.
« L’État pourrait réduire toutes les autres dépenses, mais le paiement des intérêts reste intouchable. Les paiements d’intérêts de DG ont considérablement augmenté en quelques années seulement. Pour la période 2015 à 2019, ils s’élèvent à 7,6 millions d’euros, mais pour les seules années 2025 à 2029, 191,24 millions d’euros sont dus – cela correspond à une multiplication par 25 !
D’ici 2025, la DG devrait payer plus de 36 millions d’euros rien qu’en intérêts. «C’est près de sept fois l’économie réalisée grâce à la suppression de la part variable de la prime de fin d’année pour les fonctionnaires, une des mesures d’austérité actuelles de la DG du gouvernement. Cette évolution pèse lourdement sur le budget et montre à quel point.» Il est urgent d’avoir une limite raisonnable à l’endettement.
Une autre raison qui explique le niveau très élevé de la dette est le fait qu’elle n’a pas été remboursée depuis des décennies et que le gouvernement actuel n’a pas l’intention de rembourser la dette, même si les actifs et les biens immobiliers achetés à crédit s’usent avec le temps.
«Les entreprises et les particuliers contractent également des dettes, mais soit ils les remboursent, soit ils tombent dans le piège de l’endettement. Sans un plan clair de remboursement, le fardeau financier des énormes paiements d’intérêts ne fera qu’augmenter, écrasant les générations futures.»
Enfin, Vivant appelle le gouvernement à reconnaître la réalité et à adopter des politiques financières durables. « C’est la seule façon de soulager les générations futures et de donner à la DG une base solide pour une prospérité à long terme. » Un plafond d’endettement est la première étape pour briser le cycle de la nouvelle dette et laisser aux générations futures une base financière durable. « La somme de 2 milliards d’euros actuellement prévue dans le projet de budget est une mesure irresponsable à laquelle nous nous opposons avec détermination (cre) ».