Les adjoints au maire des Engagés renoncent à leur salaire de maire

Les maires élus du parti « Les Engagés » (anciennement CdH et PSC) renoncent à leur salaire de maire. Le parti l’a annoncé lundi dans un communiqué. « Il faut être un modèle », disent-ils.

A compter du 1er janvier 2025, les députés des Engagés ne pourront plus cumuler leurs salaires de parlementaires et d’élus d’un exécutif local. Concrètement, cela signifie qu’à partir de l’année prochaine, tous les députés fédéraux et wallons des « Engagés », qui sont également membres d’un conseil communal, renonceront à leur salaire de bourgmestre, échevin ou président d’une ÖSHZ, tout en conservant leur salaire de parlementaire. .

La salle plénière de la Chambre à Bruxelles. Photo : Shutterstock

Les hommes politiques locaux ne peuvent légalement renoncer à leurs salaires, indique le communiqué. Vous continuez donc à percevoir l’intégralité de votre salaire, mais vous devez en verser une partie à l’ÖSHZ de votre commune ou à des associations de votre choix. Ils ont également la possibilité de transférer leur salaire au bureau exécutif national du parti, qui le distribue ensuite à des associations sociales ou philanthropiques.

« Les parlementaires doivent non seulement présenter des propositions qui doivent permettre aux citoyens de vivre dans une société plus humaine et plus juste, mais ils doivent également remplir une fonction de modèle », a souligné dans ce contexte le président du Parti engagé, Maxime Prévot.

« La combinaison d’un adjoint et d’une mairie est souvent un grand avantage pour rester en contact avec les réalités locales et pouvoir les véhiculer au niveau fédéral ou régional. Nous ne voulons pas de parlementaires déconnectés de la base. Mais cette accumulation ne doit pas être motivée par la recherche de bénéfices », a-t-il ajouté.

En tant que membre de la Chambre des députés et maire de la ville de Namur, Prévot lui-même est concerné par la mesure, tout comme neuf autres maires-adjoints, dont Benoît Lutgen (Bastogne), François Huberty (Neufchâteau) et Benoît Dispa (Gembloux). . Le Kelmisar Luc Frank aurait également été touché s’il avait réussi à rester à la tête de la Kelmis lors des élections municipales d’octobre 2024. (créer)