L’époque dorée de l’équipe nationale belge de football est-elle révolue ? Les faibles performances des Diables Rouges au Championnat d’Europe 2024 en Allemagne puis à la Ligue des Nations font au moins craindre.
« Les fans ont mangé leur pain noir entre 2002 et 2012 et ne veulent plus revivre ça. Cependant, nous devons être patients avec cette équipe.
C’est par ces mots ce vendredi matin que l’ancien international belge Philippe Albert a commenté dans sa chronique de Sudinfo la défaite 1-0 des Diables Rouges face à l’Italie jeudi. Dimanche à Budapest face à Israël, la Belgique ne devra pas perdre de plus de deux buts si elle veut rester en Ligue A de la Ligue des Nations.
De nombreux fans de l’équipe nationale belge se souviennent encore des souffrances vécues au cours des années, depuis la Coupe du monde 2002 au Japon et en Corée du Sud jusqu’à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Lors de la Coupe du Monde en Asie, les Diables Rouges ont bien performé sous la direction de l’entraîneur Robert Waseige et du capitaine Marc Wilmots. En huitièmes de finale, la Belgique a amené le Brésil, futur champion du monde, au bord de la défaite.
Après la Coupe du Monde 2002, Aimé Anthuenis prend les commandes des Diables Rouges. Ce fut le début d’une longue période de sécheresse pour l’équipe nationale belge, qui n’a eu lieu qu’au Championnat d’Europe 2004 au Portugal, à la Coupe du monde 2006 en Allemagne, au Championnat d’Europe 2008 en Autriche et en Suisse, à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. et le Championnat d’Europe 2012 en Pologne et en Ukraine était un spectateur.
Après Anthuenis, René Vandereycken et Franky Vercauteren sont devenus entraîneurs, mais ils n’ont pas non plus connu de succès. Ce n’est que lorsque le Néerlandais Dick Advocaat a pris le commandement qu’une nette tendance à la hausse s’est manifestée. Malheureusement, Advocaat a quitté les Diables Rouges après seulement sept mois en faveur d’un contrat lucratif avec la Fédération de Russie, mais au moins il y avait de la lumière au bout du tunnel.
Début mai 2010, Georges Leekens devient sélectionneur national. La Golden Generation était née et frappait déjà à sa porte.
Après que Leekens ait renoncé à son poste après deux ans pour devenir entraîneur du FC Bruges parce qu’il pensait ne pas pouvoir refuser leur offre, Marc Wilmots est devenu entraîneur en juin 2012. L’âge d’or commença.
Lors de la Coupe du monde 2014, la jeune et très talentueuse équipe belge a atteint les quarts de finale contre l’Argentine, future vice-championne. Comme il n’a atteint que les quarts de finale aux Championnats d’Europe 2016 en France, Wilmots a dû partir. Roberto Martinez est venu.
Avec l’Espagnol, la Belgique est arrivée troisième de la Coupe du monde 2018. La génération dorée des Diables Rouges avait atteint son apogée. La Belgique a atteint les quarts de finale du Championnat d’Europe 2021, mais les Diables Rouges ont été éliminés dès le tour préliminaire de la Coupe du monde 2022. Le Championnat d’Europe 2024 s’est terminé en huitièmes de finale.
Les Diables Rouges ont participé à tous les championnats d’Europe et à toutes les Coupes du monde depuis 2014. Est-ce que cela réussira lors de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada, même s’il n’a jamais été aussi facile de se qualifier pour une Coupe du monde à 48 participants ?
Il y a de l’espoir dans le fait que la nouvelle génération des Diables Rouges est également très talentueuse et que de nombreux joueurs nationaux sont sous contrat avec les meilleurs clubs européens. Et puis il reste encore à clarifier la question de savoir si les Diables Rouges ont également un problème d’entraîneur, car la situation s’est encore aggravée sous Domenico Tedesco. (créer)
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