Le « Pfennigfuchser » Michael Balter a interrogé Oliver Paasch sur les coûts des célébrations du DG Day

En Allemagne, l’« Association des contribuables » rapporte régulièrement pour dénoncer, selon elle, des dépenses publiques inutiles. Dans l’Est de la Belgique, c’est ce que font Michael Balter et sa faction Vivant au sein du parlement DG.

Après avoir réclamé un plafond contraignant de la dette (voir rapport ailleurs), le « Pfennigfuchser » Balter s’est consacré à l’un de ses sujets favoris : les dépenses liées à la fête du 15 novembre en Communauté germanophone.

Balter a profité de l’heure des questions en Commission I du PDG pour demander au Premier ministre Oliver Paasch (ProDG) à propos des célébrations de la Journée de la DG pourquoi la réception à Bruxelles avait eu lieu à l’heure du déjeuner dans le magnifique Palais d’Egmont à Bruxelles et comment la « divergence » entre «les appels à l’austérité et la présentation élaborée du DG dans un cadre luxueux» peut être justifié.

Réception pour la journée du DG à la Lontzen Hubertushalle le vendredi soir. Photo : Patrick von Staufenberg

Balter voulait également savoir auprès du Premier ministre quel était le coût total des célébrations à Bruxelles et à Lontzen pour la Journée de la DG et ce que Paasch pensait de la suggestion de Vivant de déplacer systématiquement la fête de la DG à un dimanche.

Paasch a répondu que les cérémonies donnent à chacun la possibilité de consolider ses réseaux, d’approfondir les contacts avec les institutions nationales et européennes et de présenter des positions et des revendications politiques importantes de manière visible et publique pour l’ensemble du pays.

Paasch : « Cette année, j’ai par exemple appelé au transfert des compétences provinciales en présence du Premier ministre wallon et du président du Parlement wallon. En présence de représentants du gouvernement fédéral et lors de plusieurs entrevues, j’ai également appelé à une réforme fondamentale du système d’impôts et de cotisations afin de rendre notre pays plus compétitif. Je pense que c’est très important pour une région frontalière.

D’ailleurs, Paasch a assuré à Balter qu’il n’était pas libre le 15 novembre. «Les nombreux articles de presse montrent que la journée de célébration du DG représente pour nous beaucoup de travail.»

Le Premier ministre Oliver Paasch lors de la cérémonie du DG Day à Lontzen. Photo : Patrick von Staufenberg

Cette année, les travaux de rénovation de la représentation de la Communauté germanophone ont nécessité la location d’un espace extérieur. « Louer le Palais d’Egmont n’est pas si simple », souligne Paasch : « Il n’appartient à aucun requin de l’immobilier, mais à l’Etat belge. Pendant la pandémie, par exemple, presque tous les comités de concertation s’y sont déroulés. Le ministère des Affaires étrangères était disposé à mettre les locaux à notre disposition moyennant une somme de 2 712 euros. Ces 2.712 euros ne sont donc allés à personne, mais à l’État belge.»

Selon Paasch, les célébrations à Bruxelles et Lontzen coûtent 17.561 euros hors TVA. Cela correspond à une réduction des dépenses de 25 pour cent par rapport à l’année dernière.

« Je peux vous assurer que nous sommes déjà en train de développer un nouveau concept et que nous réduirons encore sensiblement les coûts au cours de l’année à venir. 15 novembre Cependant, le déplacer systématiquement à un dimanche échappe à notre contrôle. Il n’appartient pas à la DG de modifier le calendrier grégorien. « En dehors de cela, le déplacement un dimanche entraînerait des coûts supplémentaires considérables, car des surtaxes allant jusqu’à 100 pour cent s’appliqueraient pour le personnel, la technologie et la sécurité », a conclu Paasch. (créer)

Question de Balter et réponse complète de Paasch sur le lien suivant :

https://pdg.be/desktopdefault.aspx/tabid-5093/8772_read-73653/

Sur le sujet, voir aussi l’article suivant sur l’OD :

Le Premier ministre Paasch à la cérémonie du DG Day : « Nous vivons des temps difficiles » (galerie de photos)