Les nouvelles relations peuvent être passionnantes, à mesure que vous apprenez à connaître quelqu’un à un niveau plus profond et à en apprendre davantage sur son parcours et ce qui le motive. Ensuite, si vous continuez à être impliqué avec cette personne, vous apprendrez à la connaître encore mieux, y compris ses objectifs, ses peurs et sa vision du monde.
Ce processus révélera également certains de leurs traits peu souhaitables, comme des difficultés à communiquer, le besoin de toujours avoir raison ou une incapacité à fixer ou à accepter des limites personnelles.
En règle générale, à un moment donné de la relation, un couple peut penser qu’il sait tout ce qu’il y a à savoir sur l’autre personne et, par conséquent, commencer à faire des hypothèses sur les pensées, les sentiments et les motivations de son partenaire, selon Teyhou Smyth Ph.D. ., thérapeute conjugal et familial agréé et professeur adjoint de psychologie à l’Université Pepperdine.
Dans un article récent pour Psychology Today, Smyth explique ce qui se passe lorsque les gens font des suppositions sur leur partenaire et comment éviter ce piège relationnel courant.
Que se passe-t-il lorsque vous faites des suppositions sur un partenaire
La première chose que Smyth souligne dans son article est qu’aucun couple n’est à l’abri du piège consistant à faire des suppositions l’un sur l’autre, quelle que soit la durée de leur relation. En effet, connaître très bien quelqu’un ne vous donne pas la capacité de lire dans ses pensées et de comprendre la ou les motivations et les émotions sous-jacentes à son comportement, explique-t-elle.
Non seulement cela, mais lorsque vous faites des hypothèses sur un partenaire, elles peuvent s’accumuler avec le temps, entraînant des interprétations inexactes sur la personne, selon Smyth. Cela peut alors conduire à du ressentiment et/ou à des conflits inutiles dans une relation, le tout basé sur une hypothèse qui peut être vraie ou non.
Exemples de la façon dont des hypothèses peuvent être formulées
Dans son article pour Psychology Today, Smyth fournit quelques exemples de situations qui pourraient conduire à des hypothèses dans les relations intimes. Ils comprennent :
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Mal lire (ou trop lire) les expressions faciales et le langage corporel.
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Ne pas communiquer vos pensées ou vos sentiments à propos de quelque chose à votre partenaire parce que vous pensez qu’il le sait déjà (ou devrait je le sais déjà).
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Croire que vous savez déjà ce que veut ou ce dont votre partenaire a besoin, au lieu de lui demander ou de l’écouter. Cela vaut également pour tirer des conclusions sur leurs valeurs, leurs espoirs et leurs rêves.
Comment remettre en question les hypothèses dans une relation
Comme tant de défis relationnels, celui-ci se résume également à une meilleure communication. Mais c’est un conseil courant pour une raison : c’est difficile à faire. Heureusement, Smyth affirme que, quelle que soit la durée d’une relation, il est possible pour les couples de faire un effort conscient pour se recycler afin de remettre en question les hypothèses qu’ils font à propos de leur partenaire.
Une façon d’y parvenir, dit-elle, est que les couples commencent à se poser des questions significatives qui conduisent à une meilleure compréhension de leur partenaire. Ces questions doivent être adaptées à votre relation et à vos besoins spécifiques, mais si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques exemples de questions et d’amorces de conversation que Smyth propose dans son article pour Psychology Today :
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Que pensez-vous de cette situation ?
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Comment puis-je vous soutenir en ce moment ?
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Qu’aimeriez-vous voir se produire (dans une situation particulière) ?
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Qu’est-ce qui est important pour vous ? (soit en général, soit concernant un certain scénario)
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Puis-je partager avec vous mes réflexions et mes sentiments à ce sujet ?
Selon Smyth, l’idée ici est de donner aux couples l’occasion d’aborder des sujets et d’avoir des conversations qui n’apparaissent peut-être pas dans leur vie quotidienne. La clé, dit-elle, est que les deux partenaires répondent aux questions avec vulnérabilité, dans le but de répondre aux hypothèses existantes (et d’éviter de futures) avant qu’elles ne se transforment en ressentiment ou en conflit.